Aux cotés de l’International Air Transport Association (IATA), l’Air Cargo France Association (ACFA) apporte tout son soutien aux gouvernements qui s’efforcent d’endiguer la propagation du COVID-19.
Depuis le début de cette crise sanitaire, le secteur du fret aérien a été vital pour assurer les livraisons de médicaments et d’équipements médicaux et pour maintenir le fonctionnement des chaînes d’approvisionnement. Également, le transport de fret aérien s’est révélé essentiel à l’acheminement d’aliments et autres produits achetés en ligne en soutien des quarantaines et des politiques de distanciation sociale mises en place par les États.
L’annulation de plus de 185 000 vols passagers depuis fin janvier a entrainé une disparition importante des capacités de fret au moment où le monde en a le plus besoin dans sa lutte mondiale contre le COVID-19.
Ainsi, l’ACFA demande au gouvernement français ainsi qu’aux instances européennes de prendre des mesures exceptionnelles pour s’assurer que le fret aérien soit disponible afin d’endiguer la pandémie mondiale.
Ces derniers doivent ainsi considérer le fret aérien comme un élément essentiel de la lutte contre le COVID-19 et prendre les mesures qui suivent :
- Libérer les opérations de transport de fret de toutes les restrictions de voyages liées au COVID-19, afin que les produits médicaux vitaux puissent être acheminés sans entrave.
- Le fret aérien doit être considéré comme une activité stratégique et bénéficier d’une autorisation de continuité en cas de confinement, notamment vis-à-vis des opérations qui ne peuvent faire l’objet de télétravail (camionnage, palettisation, manutention…).
- Mettre en place des mesures standardisées pour que le fret aérien puisse circuler partout dans le monde et sans perturbation.
- Accélérer le traitement du recouvrement des bordereaux créditeurs de droits de douanes afin de soulager la trésorerie des entreprises.
- Soutenir les droits de circulation temporaires pour les opérations cargo là où des restrictions sont en vigueur.
- Éliminer les obstacles économiques tels que les redevances de survol et les restrictions relatives aux créneaux pour soutenir les opérations de fret durant cette période de crise sanitaire.